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Mercredi 18 et jeudi 19 juin 2025 - Les Chamois dans le sud du Beaufortin.

Texte de Anne-Catherine, photos de Janine, Anne-Armelle, Patricia, Hélène, Thérèse, Laurent, Christine, Gilbert et Fred.

Deux journées dans le sud BEAUFORTAIN au Refuge du Nant du Beurre, 18 et 19 juin 2025.

C’est sous un soleil estival que les 17 chamois d’Annecy se retrouvent à la Maison de Nâves après un covoiturage efficace et convivial organisé par Fred pour partir à la découverte du refuge du Nant* du Beurre** et son panorama à couper le souffle (sans mauvais jeu de mot) !

La marche d’approche s’organise d’un bon pas pour certains, plus tranquille pour d’autres avec cette caractéristique chère à AVF : bienveillance et entre aide, dans les pas les uns des autres…merci Alain.

L’étagement de la végétation alpine s’offre aux marcheurs, chemin plus ou moins pentu en sous-bois ombragé où se succèdent feuillus puis résineux et enfin la pelouse alpine magnifiquement fleurie à cette époque de l’année : orchis, marguerites, géranium cendrés, joubarbes, renoncules, trolles, gentianes, campanules, pensées et enfin, au-delà de 1800 m alt, le rouge vibrant des buissons de rhododendrons… entre autres.

Une « salle à manger » à l’ombre d’un chalet d’alpage permet de reprendre des forces.

L’arrivée au refuge (2080m alt) en milieu d’après-midi permet aux plus sportifs de se partager entre la montée à la Pointe du Dzonfié, (2455m) au-dessus de la vallée d’Aime-La Plagne

ou celle du Col des Tufs Blancs (2304m) et aux autres de siroter sur la terrasse panoramique face au massif de la Lauzière.

L’accueil des deux gardiennes et leur chien Stella, le confort et le décor du refuge récemment reconstruit, le dîner copieux et délicieux, l’usage de la panosse***,

la soirée jeux Dobble et Time’s Up, le partage des chambrées sont les ingrédients du meilleur des menus : l’amitié !

Avant la redescente, la troupe monte jeter un coup d’œil, coup de cœur, sur le Massif du Mont-Blanc par la traversée du Grand Crétet (2292).

Le chemin du retour, variante par le départ des pistes de ski de fond, traverse à nouveau l’alpage que les éleveurs préparent à l’arrivée imminente des troupeaux.