Vendredi 10 octobre 2025 - Visite de l'INES à Chambéry.

Texte de Lucien.

Nous n’étions que neuf au départ de Sainte Bernadette ce vendredi 10 octobre pour aller visiter l’INES, « Institut National de l’Energie Solaire » trois autres participants nous attendaient à la réception de l’institut, quatre avaient dut se dédire pour raison familiale, accident ou maladie.

L’énergie solaire oui, mais pas que, car nous sommes reçus dès le début de la visite par un chercheur qui travaille sur les batteries de toutes sortes que nous rencontrons dans la vie d’aujourd’hui.

Batteries pour les voitures électrique, pour les vélos, les trottinettes, batteries pour ordinateurs, pour nos téléphones portables etc.

D’entrée, il nous prévient que la plupart viennent de Chine, que la France à 20 ans de retard dans leur conception et qu’il faut bien les acheter en Chine si l’on veut en équiper nos technologies.

Il nous explique et nous montre tous les fours et les machines qui lui permette de les tester jusqu’à la destruction.

Puis nous passons dans un autre laboratoire où un ingénieur nous explique la composition et la fabrication des plaques de silicium qui compose les panneaux solaires. A partir de silice épurée par plusieurs réactions chimiques et fondue dans un four à cristal, on vient avec une amorce en silice démarrer la cristallisation d’un cristal de 20 cm de diamètre, de plusieurs mètres de long et plusieurs centaines de kilos que l’on tire lentement du bain de fonte en plusieurs jours.

Ce barreau de silice sera ensuite découpé en plusieurs fois pour obtenir un pavé qui a son tour sera découpé au fil diamant pour faire des plaques de moins d’un dixième de mm qui seront la base énergétique des panneaux solaire.

Une doctorante en physique de la matière nous parlera de son travail en salle propre pour mettre au point les procédés de fabrication des cellules solaire en pré-industrialisation.

Un ingénieur nous montrera les différents panneaux solaires mis au point, panneaux de toutes tailles, rigide, souple, ultra léger, au sol ou l’on peut marcher et rouler dessus.

Un autre ingénieur nous fera visiter le site de test extérieur ou sont assemblés des panneaux dans des configurations préfigurant leur utilisation future, sur des grandes surfaces commerciales, en forme de tuiles, teinté pour des toits de bâtiments classés… Ce site comporte aussi quatre maisons où sont testé les isolations et revêtements divers innovants pour faire front au réchauffement climatique.

Une visite ou notre groupe captivé posa de nombreuses questions fut attentif aux explications parfois complexes et qui sont sortis ravis de ces rencontres avec des chercheurs de l’avenir.