Mardi 3 décembre 2024 - Rando Petite Fugue au dessus du Col de la Forclaz

Texte et photos de Vincent et Quitterie.

Première neige pour Petite Fugue : flocons, frissons et chocolat chaud

Mardi 3 décembre, huit intrépides fugueurs et fugueuses se sont lancés à l’assaut de la montagne, bravant les premiers frimas, les flocons et, bien sûr, le terrible dilemme des couches vestimentaires : "Trop chaud ? Trop froid ? On enlève, on remet !"

Sous un plafond nuageux bien bas, presque aussi bas que notre motivation matinale, nous avons jeté notre dévolu sur une randonnée au-dessus du col de la Forclaz. Mais, surprise ! Ce n’était pas une, mais trois aventures en une seule qui nous attendaient.

Acte 1 : Le décollage (sans parapentes)

Premier arrêt : l’aire de décollage des parapentes. Vide, évidemment, car les parapentistes semblent avoir plus de bon sens que nous en hiver. La vue sur le lac d’Annecy, cependant, valait le détour.

Après une rapide contemplation, nous voilà partis à travers bois. Les dernières feuilles d’automne faisaient de la résistance, ajoutant une jolie touche colorée... jusqu’à ce que la poudreuse les remplace. Un bonheur pour les yeux, un peu moins pour les pieds, mais qu’importe : nous étions conquis.

Acte 2 : Quand la Tournette joue à cache-cache

Les nuages, joueurs, ont dévoilé par intermittence les sommets alentours, mais la Tournette, diva qu’elle est, s’est drapée de mystère. Tout allait bien jusqu’au "passage périlleux". Bien que câblé, ce petit défi a stoppé net l’une de nos fugueuses. Un chevalier servant est reparti avec elle, prévoyant de nous rejoindre par la vallée.

Pendant ce temps, le reste du groupe atteignait l’alpage blanc du chalet de l’Aulps. Là, un randonneur dévalant la pente nous a vendu du rêve : des chamois derrière le chalet et des bouquetins jouant les videurs devant le refuge.

Acte 3 : Les chamois et le vent frisquet

Un vent glacé nous a accueillis au chalet. Après un rapide ajout de couches – mode "oignon" activé – nous avons approché les chamois... qui, eux, ont préféré garder une distance sociale respectable. Pas grave, nous les avons admirés de loin, en bons photographes amateurs frustrés.

Pause déjeuner rapide au-dessus du chalet : réchauffer, mâcher, repartir. Nous n’avons pas affronté les bouquetins, non faute d’énergie mais nous étions pressés de retrouver nos deux fugueurs esseulés. Direction la descente par le chalet de Pré Verel.

Acte final : Le ruisseau et le chocolat

Dernière surprise : une descente charmante le long d’un ruisseau bien chargé en cette saison. Sur le chemin, nous avons récupéré nos deux fugueurs "égarés". Retrouvailles chaleureuses, et déjà nos estomacs se délectaient à l’idée d’un goûter au chaud.

Mais là, désillusion : au col de la Forclaz, tout était fermé. Heureusement, un chocolat chaud nous attendait à Menthon. Bon, il était sympa, ce chocolat, mais franchement, il ne valait pas celui de l’Ermitage à Thônes. De là à imaginer un "guide du chocolat chaud en Haute-Savoie", il n’y a qu’un pas... que nous franchirons sans doute lors de notre prochaine rando.

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